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Agréable moment de convivialité et d’échange au CSE Imagerie Médicale Numérique pour la première soirée parisienne de la Filière Endométriose Nord-Est Ile-de-France.
Juin 2023




De nombreux soignants libéraux et hospitaliers d’horizons variés se sont retrouvés le jeudi 15 juin pour partager leurs expériences et s’organiser afin de faciliter l’accès aux soins de leurs patientes souffrant d’endométriose et leur proposer une prise en charge plus personnalisée.
Rappelons qu’en France, l’endométriose touche entre 1,5 et 2,5 millions de femmes en âge de procréer, soit une femme sur 10. Cette maladie est source de douleurs chroniques et d’infertilité. Les femmes sont confrontées à un retard diagnostique quasi systématique, qui est en moyenne de sept ans.
Un grand merci à Cyril Touboul co-fondateur du réseau et chef de service de gynécologie de l’hôpital Tenon d’avoir accepté notre invitation, à Anne Conan-Fraysse coordinatrice du réseau pour l’organisation de la soirée, à Isabelle Thomassin-Naggara cheffe de service d’imagerie médicale de l’hôpital Tenon et présidente de la Sifem (Société d’Imagerie de la Femme) de nous avoir honorés de sa présence ainsi qu’à tous les soignants pour leur enthousiasme et leur énergie positive.
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QyScore : L’Intelligence Artificielle pour un diagnostic plus précis et plus précoce des maladies neurodégénératives.
Mai 2023
Retour sur l’innovation au sein du CSE qui a participé au développement d’une solution d’Intelligence Artificielle dédiée à un problème majeur de santé publique : les maladies neurodégénératives.
Cette solution, appelée QyScore, a été déployée il y a plus de 5 ans par la start-up française @Qynapse dans les locaux du CSE pour un co-développement et est maintenant utilisée systématiquement en routine clinique.
QyScore augmente la capacité d’analyse de nos radiologues et standardise l’expertise neuroradiologique à l’échelle de notre centre en :
- Quantifiant de manière précise et reproductible l’atrophie cérébrale,
- Augmentant la confiance dans notre diagnostic et aidant à la décision thérapeutique,
- Objectivant la sévérité de l’atrophie en la comparant à une population témoin de même âge et de même sexe,
- Mesurant automatiquement la progression de l’atrophie au fil du temps.
Pour les patients, les bénéfices sont immédiats : le diagnostic est plus précis, plus précoce et les errances diminuent.
Les Dr Vincent Sebban et Philippe Benillouche expliquent que ce partenariat s’inscrit parfaitement dans la stratégie d’innovation d’Excellence Imagerie, qui encourage ce type de collaboration via X-Lab afin d’intégrer rapidement ces nouvelles solutions, toujours dans l’intérêt de nos patients.
- Invité de France Inter, le Dr Philippe Benillouche détaille l’utilisation de l’intelligence artificielle au CSE, dans la détection du cancer du sein.
Avril 2023
France Inter a consacré le 12 avril une large place à l’innovation dans le domaine de la santé, autour du thème « L’intelligence artificielle va-t-elle mieux nous soigner ? ».
Le 13-14 s’est penché sur les rapports entre intelligence artificielle et médecine et a tenté de comprendre quelles sont les avancées d’aujourd’hui et de demain.
En illustration concrète, France Inter a choisi de poser son micro au CSE, à la rencontre du Dr Philippe Benillouche et de son expertise de l’IA en lien avec la détection du cancer du sein.
L’émission était en direct de NeuroSpin, dirigé par Stanislas Dehaene, centre de recherche pour l’innovation en imagerie cérébrale situé sur le site du CEA Paris-Saclay.
- Le CSE intègre le programme MEGADORE en vue du retraitement du gadolinium inutilisé dans les produits de contraste.
Janvier 2023
Cap sur la Green Radiology !
Depuis la mi-janvier 2023, le CSE Imagerie Médicale Numérique a intégré le projet MeGaDore (Medical Gadolinium Recycling).
Son but ? Récupérer les fonds de seringue de produit de contraste non injectés au patient en vue du retraitement du gadolinium qu’ils contiennent.
Le produit est utilisé comme agent de texture lors d’examens IRM, pour mettre en évidence une éventuelle tumeur ou une inflammation dans les tissus du corps humain.
« L’injection se fait selon l’indication de l’examen, sur demande du radiologue et non du prescripteur, en fonction de la façon se déroule l’examen mais également du poids du patient. Mais en moyenne, on estime que ce sont 15 % de la dose qui ne sont pas utilisés et au final jetés à la poubelle ». Caroline Bertin et Vincent Sebban M.D, radiologues au CSE.
Au sein du CSE, chaque IRM dispose d’un flacon « IRM verte » dans lequel sont dorénavant versés, par les manipulateurs, les résidus de gadolinium. Une fois remplis, les flacons seront envoyés à Brest où le produit est stocké puis retraité par la société Guerbet afin d’être réutilisé en circuit industriel. Extrait très majoritairement en Chine, le gadolinium est un métal faisant partie de ce qu’on appelle les terres rares.
En France, trois millions de doses sont consommés tous les ans.
Cette nouvelle filière de recyclage du gadolinium est née à l’initiative du professeur Douraied Ben Salem (neuroradiologue au CHU de Brest), de Jean-Alix Barrat (géochimiste) et de Raphael Tripier (chimiste), tous deux de l’Université de Bretagne Occidentale, à Brest.
Merci à tous les manipulateurs du CSE, au cœur de la démarche, et notamment Freddy Zuccarelli et Marie Forest qui ont été les premiers à tester le dispositif. Et à l’adopter !
Un premier pas du CSE, et bientôt des autres centres Excellence Imagerie, vers la prise en compte plus globale du fonctionnement d’une IRM dans la réduction de ses impacts.
- L’équipe du CSE a le plaisir de vous annoncer l’arrivée du Dr Cécile Farges.
Janvier 2023

Spécialisée en sénologie diagnostique et interventionnelle, le Dr Cécile FARGES vient rejoindre l’équipe du pôle imagerie de la femme du CSE et apporte au centre d’imagerie une expertise unique en onco-dermatologie.
Le Dr FARGES conserve parallèlement une activité hospitalière dans le service de radiologie de l’hôpital Saint-Louis et participe aux réunions de concertation pluridisciplinaire ainsi qu’au staff du service d’onco-dermatologie.
Le CSE peut compter désormais sur une équipe 16 radiologues, une gynéco-obstétricienne et un médecin échographiste, qui exercent en spécialités d’organes et qui disposent de toutes les modalités d’imagerie, pour un diagnostic optimal, sur un monosite, au centre de Paris.
- OCTOBRE ROSE
Une campagne poids lourd pour dépister le cancer du sein.
octobre 2022

Visite guidée du camion Octobre Rose Place de la République : https://www.whatsupdoc-lemag.fr/video/une-campagne-poids-lourd-pour-depister-le-cancer-du-sein
- OCTOBRE ROSE
Un évènement exceptionnel, organisé en partenariat avec le CSE, dans le cadre d’Octobre Rose, un mois consacré à la lutte contre le cancer du sein.
Août 2022
Lorsque le diagnostic est fait précocement, la survie après traitement est excellente,
supérieure à 90%.
La détection des formes précoces est donc capitale et repose sur la mammographie, examen de référence.
La campagne nationale de dépistage, organisée dans le but de réduire la mortalité, concerne les femmes âgées de 50 à 74 ans, sans symptômes, qui reçoivent une invitation pour passer une mammographie tous les deux ans.
L’adhésion des femmes au dépistage, reste insuffisante en France, en forte baisse en 2020, probablement liée à la pandémie Covid 19, ne retrouve pas encore un niveau d’adhésion satisfaisant.
Cette année encore, comme en 2021, le CSE s’implique pleinement avec des partenaires institutionnels, comme la Mairie de Paris, le Centre Régional de Coordination du Dépistage des Cancers en Ile-de-France (CRCDC-IDF) et la Communauté Professionnelle Territoriale de Santé (CPTS) du 10ème arrondissement de Paris, des acteurs industriels leaders, engagés dans la lutte contre le cancer (General Electric HealthCare et Roche) dans l’organisation d’un évènement exceptionnel, visant à promouvoir les bénéfices du dépistage.
Du 3 au 7 octobre 2022, à Paris, place de la République, le camion octobre rose, équipé d’un mammographe de dernière génération, doté de la tomosynthèse, permettra de réaliser des mammographies non ou peu douloureuses, avec trois objectifs :
- Permettre aux femmes qui n’ont jamais participé à la campagne de pouvoir bénéficier dans les meilleures conditions, d’un dépistage gratuit, réalisé par des médecins experts et agréés par le CRCDC-IDF,
- Rappeler aux femmes qui participent déjà au dépistage, qu’il est peut-être temps de prendre rendez-vous pour effectuer leur surveillance,
- Rassurer les femmes inquiètes et les informer des gestes simples qui permettent de diminuer le risque de cancer (arrêter de fumer, réduire la consommation d’alcool, manger équilibré et pratiquer une activité physique régulière).
Ne perdez pas de temps, faites votre mammographie de dépistage !
- Depuis quelques semaines, le CSE est engagé pour la promotion de l’étude MyPeBS
Juillet 2022

MyPeBS (My Personal Breast Screening) est un projet international unique, financé par l’Union européenne, qui a pour but d’évaluer si un dépistage personnalisé du cancer du sein pourrait être une meilleure option de dépistage, pour les femmes de 40 à 70 ans
C’est pourquoi l’étude MyPeBS vise à évaluer l’efficacité et la faisabilité d’un dépistage personnalisé du cancer du sein, basé sur le risque individuel de chaque femme.
Pour atteindre cet objectif, MyPeBS s’appuie sur une prospection clinique internationale multicentrique randomisée, qui recrutera 85 000 femmes résidant en Belgique, Espagne, France, Israël, Royaume-Uni et Italie.
L’étude comparera le dépistage standard actuel à une stratégie personnalisée, qui proposera des examens d’imagerie (mammographie, IRM, échographie) plus fréquents aux femmes à risque élevé, et moins fréquents aux femmes à bas risque.
Deux groupes de femmes sont comparés :
- Le groupe standard ou groupe de contrôle, dans lequel les participantes suivent le calendrier de dépistage organisé en vigueur dans leur pays.
- Groupe personnalisé, dans lequel les participantes suivent un calendrier de dépistage basé sur leur risque individuel. Leur score de risque est estimé à partir de leurs données médicales (personnelles et familiales) et génétiques (génotypage des polymorphismes d’intérêt, qui nécessitera un échantillon de salive).
Quel que soit leur groupe, la durée de participation active des femmes sera de 4 années, pendant lesquelles toutes les participantes rempliront des questionnaires en ligne une fois par an.
Sous l’impulsion du Pr Corinne Balleyguier de l’Institut Gustave Rousseau de Villejuif, coordinatrice de la partie française de l’étude, l’équipe de sénologie du CSE est pleinement engagée dans ce projet innovant, en proposant à chaque femme éligible qui l’accepte, de participer à cette étude fondamentale, qui permettra de réévaluer les protocoles de dépistage.
Retrouvez toutes les informations sur le projet MyPeBS : www.mypebs.eu